Imagine... tu ouvres les yeux le matin après avoir fait un énième cauchemar sur des monstres qui te torturent, et il n'y a plus personne à la maison. Tu cherches tes parents, tu les appelles, puis tu te mets à pleurer car il n'y a pas de maman ni de papa pour venir te consoler. Ça m'est arrivé à l'âge de 6 ans.
J'ai eu vraiment très peur. Nous vivions dans le quartier le plus pauvre de la ville, dans un minuscule appartement ; mais quand on m'a laissée seule ce jour-là, il me semblait immense et plein de sombres recoins. Je me souviens que j'ai tellement pleuré que je me suis rendormie. Et je n'arrêtais pas de me réveiller, de me rendre compte qu'il n'y avait toujours personne, et de me rendormir à nouveau. J'ai encore rêvé de monstres qui me disaient que personne ne voulait de moi, et je me sentais profondément déprimée.
Les services sociaux des bureaux de protection de l'enfance, ou de je ne sais quelle institution, ne m'ont trouvée que deux jours plus tard. Les voisins avaient dû m'entendre sangloter et les appeler. On m'a emmenée dans un orphelinat, et au bout de quelques jours, une grande femme s'est approchée de moi. Elle m'a dit qu'elle était médecin et qu'elle allait m'aider à accepter le fait que je devrais vivre dans cet l'orphelinat pendant un certain temps.
Pour moi, cet endroit n'était pas mauvais, il était désastreux. J'y vivais avec un tas d'autres enfants d'horizons différents, et tous n'étaient pas gentils avec moi. Un jour, une fille plus âgée prénommée Vicky m'a accusée d'être une voleuse, sous prétexte qu'elle avait trouvé une barre de chocolat sous mon oreiller. Elle a dit que cette barre lui avait été donnée par une dame qui venait souvent la voir, mais je n'en savais rien. C'était ma première semaine là-bas, j'avais trouvé par hasard cette barre de chocolat sur le sol et je l'avais ramassée et cachée pour pouvoir la manger plus tard. Je ne savais pas qu'elle appartenait à quelqu'un d'autre ou que je n'étais pas censée le faire. Si bien que j'ai été punie.
Toutefois, être punie n'était pas nouveau pour moi. Mon père trouvait toujours une raison de dire que j'avais fait quelque chose de mal. Je n'entrerai pas dans les détails ; je dirai simplement que mon corps a rarement été épargné par les bleus, d'aussi loin que je me souvienne. Mon père n'était pas mauvais, il avait juste des problèmes de maîtrise de soi, comme dirait maman. Un jour, j'ai vu maman pleurer. Elle m'a dit que mon père nous avait quittées, et que comme il était le seul soutien de famille, nous serions bientôt à court de nourriture et d'argent. Il est revenu trois ou quatre jours plus tard, mais en fait, ces journées sans lui avaient été étonnamment tranquilles pour moi.
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